mercredi 28 février 2018

8 Mars 2018 Journée internationale des luttes pour les droits des femmes.


Journée internationale des luttes pour les droits des femmes.

 Mars 2018.

Malgré des avancées sur les droits des Femmes, on observe des inégalités persistantes entre les Femmes et les Hommes au travail comme dans la vie.
En effet, il y a en moyenne 26 % d’écart de salaires entre les Femmes et les Hommes liés principalement à :Journée Internationale de luttes pour le droit des femmes.
L’inégalité en matière de temps de travail et les temps partiels.30 % des femmes occupent des temps partiels, pour l’essentiel subis, avec des amplitudes horaires très importantes pour des durées horaires hebdomadaires de plus en plus faibles. Nombreuses sont celles qui travaillent moins de 150 h par trimestre et n’ont donc aucun accès aux droits sociaux. Les salarié-e-s à temps partiels sont aussi souvent exclu-e-s des primes, de l’accès à la formation professionnelle et n’ontaucun déroulé de carrière.
L’inégalité en matière de carrière, les femmes se heurtent au plafond de verre, sont discriminées
du fait de la parentalité qu’elles assument toujours pour l’essentiel, les emplois dans lesquels
elles sont concentrées ont beaucoup moins de perspectives de carrières.
La dévalorisation des emplois à prédominance féminine (secteur tertiaire, commerce,
nettoyage…), qui sont moins payés et dans lesquels les qualifications et les compétences sont
moins reconnues.
La part variable de rémunération, les primes, heures supplémentaires…, qui accroissent les
écarts. Ainsi, plus on monte en niveau de responsabilité (et plus la part variable de la
rémunération est importante), plus les écarts sont importants entre hommes et femmes.
La lutte contre le sexisme et les violences :
80 % des femmes disent être victimes de sexisme au travail, 1/5 avoir été victime de harcèlement sexuel, 5 % des viols et 25 % des agressions sexuelles ont lieu sur les lieux de travail. Les violences commises en dehors du travail et notamment dans le cadre conjugal ont aussi un impact sur le travail, et conduisent trop souvent la victime à perdre celui-ci. L’articulation des temps, la réduction du temps de travail, la protection de la femme enceinte (conditions de travail, réduction horaire, protection contre le licenciement…) et la parentalité, pour les femmes comme pour les hommes. Les exemples dramatiques de fausses couches au travail rendus publics par la CGT démontrent l’urgence d’avoir de vraies mesures de protection de la grossesse !
Les inégalités en matière de pension de retraite, la pension des femmes est inférieure de 40 % à celle des hommes. Les inégalités en matière d’accès à la formation professionnelle
Face à cette situation, la CGT a des propositions :
* Sanctionner les employeurs qui discriminent
* Lutter contre la précarité en instaurant un droit automatique au passage à plein temps
* Revaloriser les métiers à prédominance féminine
* Prévenir les violences sexistes et sexuelles et protéger les victimes
* Des droits pour la maternité et la parentalité
Pour se faire entendre, il faut que les femmes avec leurs collègues masculins s’organisent collectivement avec leur syndicat CGT qui fait de l’égalité Femmes / Hommes une priorité.
La bataille pour l’égalité Femmes / Hommes est un long chemin...
L’Union Départementale CGT de la Marne organise à l’occasion de la journée internationale de lutte pour les droits des femmes, un débat sur les inégalités Femmes / Hommes et sur les violences faites aux femmes, dans la vie professionnelle et privée
Rendez-vous le Jeudi 8 mars 2018 à 09 h 00 à la Maison des syndicats de Reims15 bd de la paix
Pour un syndicalisme de conquête et solidaire, je me syndique à la CGT.
Je souhaite un rendez-vous Je me syndique
NOM :…………………………………………………….. PRENOM : ………….……………………………………. AGE : ……………….. TEL : …………………………………………………….
ADRESSE :………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..
Email :………………………………………………………………………………………….. ENTREPRISE : ………………………………………………………………………………………………….
Email : ud51@cgt.fr Tél : 03.26.88.23.04 Site internet : www.udcgt51.fr

mercredi 14 février 2018

Rassemblement des personnels des EHPAD à JEAN COLLERY AY le 30 janvier 2018

Maison de retraite :   le personnel en grève 

Thibaut Sowa
Aÿ-Champagne La direction commune de la maison de retraite médicalisée Jean-Collery est pointée du doigt.  
O n n’est pas à l’usine ! » s’insurgeait mardi matin une infirmière en grève de l’Ehpad (établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes) Jean-Collery à Aÿ-Champagne. Comme dans de nombreuses maisons de retraite médicalisées en France, le personnel était en grève pour protester contre des conditions de travail jugées « insupportables » pour les employés et « dégradantes » pour les patients.
Le cas particulier de l’Ehpad Jean-Collery
L’établissement d’Aÿ-Champagne a toutefois plus de revendications car il est un cas particulier. Il est géré en direction commune avec l’hôpital d’Épernay depuis 2011, mais surtout avec le CHU de Reims depuis 2016. « Le problème, c’est qu’avant 2016, c’était un cadre supérieur d’Épernay qui gérait l’Ehpad. Mais plus maintenant », explique Chantal Barthelemy, secrétaire générale du syndicat CGT de l’hôpital d’Épernay et de l’union locale sparnacienne. « Le directeur de la filière gériatrique gère trois établissements : l’Ehpad d’Épernay, celui d’Aÿ-Champagne, et l’hôpital local de Montmirail , reprend-elle. Résultat : on s’éloigne de la proximité et les particularités de chaque établissement ne sont pas prises en compte » . Une situation qui accentue les mauvaises conditions de travail selon la syndicaliste. « Cela oblige le personnel à faire un travail de cadre en plus du travail habituel, déplore-t-elle. Il faut que le CHU écoute bien l’Ehpad. On est en souffrance ! ».
À l’Ehpad, rien ne va. C’est marche ou crève !
Une des infirmières grévistes
Du côté des employés, la grogne et le ras-le-bol sont palpables. « On ne peut pas accompagner les résidents comme il faudrait ! » s’indigne une infirmière. « On prend sur nos RTT et nos heures de repos pour venir travailler ! » lance une aide-soignante. « À l’Ehpad, rien ne va. C’est marche ou crève ! » explique une infirmière gréviste en pointant du doigt la menace du burn-out. « On fait les soins à la chaîne. Travailler en Ehpad, ça a aussi un côté relationnel, un côté qu’on n’a plus aujourd’hui. On n’a pas affaire à des objets, ce sont des êtres humains qu’on soigne ! » résume-t-elle. « Psychologiquement c’est difficile. Quand le soir on pleure dans sa voiture à cause de la pression, c’est bien que quelque chose ne va pas » continue-t-elle. Une de ses collègues poursuit : « Il faudrait du personnel en plus et des formations adaptées. Ce n’est pas tant pour nous que pour les résidents. Aujourd’hui on est dans l’incapacité de donner à nos aînés le traitement qu’ils méritent ».
À l’Ehpad Jean-Collery, toutes les infirmières étaient en grève, hormis celles qui étaient assignées pour ce jour, accompagnées par près de 3/4 des employés.