Déclaration au CTE DU
07 Décembre 2017
Concernant la
proposition de troisième répartition proposée par la Direction le 22 novembre,
nous avons réalisé un sondage dans tous les services de l’établissement,
l’analyse de celui-ci est sans appel, la majorité des agents s’oppose à cette troisième répartition.
En effet, le personnel
estime que chacun d’entre eux est indispensable au bon fonctionnement de l’établissement,
de par son implication et sa disponibilité.
A l’occasion de ces
rencontres, nous avons constaté à quel point les personnels sont en souffrance
voir en détresse tous grades et métiers confondus.
Le Syndicat CGT votera
contre ce projet de troisième répartition qui n’assure pas un égal traitement
et qui impacte de par son financement tous les agents.
Le Syndicat CGT des
hospitaliers d’Epernay a engagé une consultation auprès du service juridique de
sa confédération, afin d’éclaircir la
validité de ce projet de troisième répartition.
ARTICLE dans le journal l'union du 21 Décembre 2018.
La prime de service est attendue chaque année depuis 1967 par les agents hospitaliers comme une sorte de treizième mois. Un pécule partagé de façon proportionnelle selon le poste, la présence et la notation du salarié.
Cette répartition est remise en cause par la direction de l’hôpital Auban-Moët d’Épernay comme cela a été le cas au centre hospitalier universitaire de Reims dont il dépend depuis 2016. « Ils veulent intégrer une modalité de répartition au mérite », s’insurge Chantal Berthélémy, responsable de l’Union syndicale de la CGT. « Tous les salariés sont méritants, ils ne comptent pas leurs heures, ils reviennent sur leurs jours de congé ou de RTT… » Les syndicats voient dans cette modification une méthode pour « diviser le personnel », d’autant plus que ce seraient les plus petits salaires les plus impactés par ce changement. « 50 euros de plus ou de moins c’est important pour eux », peste la responsable CGT. Cette nouvelle répartition pourrait être aussi appliquée à la prime de laboratoire. « Du coup, les techniciens en laboratoire seraient doublement impactés », prévient l’intersyndicale de l’hôpital.
«Tous les salariés sont méritants, ils ne comptent pas leurs heures»
Chantal Berthélémy, CGT
Les représentants syndicaux CGT, UNSA, FO et CFDT se sont opposés à cette nouvelle répartition de la prime de service lors des deux derniers comités techniques d’établissement (7 et 20 décembre) en présence de la direction. « Mais notre avis n’est que consultatif », regrette la cégétiste. L’hôpital peut donc la mettre en place. « Si c’est le cas, des procédures seront lancées devant le tribunal administratif car cette modification est totalement illégale », prévient l’intersyndicale.
L’hôpital d’Épernay n’est pas la seule structure concernée par cette modification, les établissements d’hébergement pour les personnes âgées dépendantes (EHPAD) de Montmirail, d’Avize et d’Aÿ sous le giron du CHU de Reims, sont confrontés à la même problématique. Les syndicats sont aussi montés au créneau contre cette prime au mérite.
Franck Leroy, maire UDI et président du conseil de surveillance de l’hôpital, a été sollicité par mail. Les syndicats espèrent qu’il prendra position ce mercredi soir lors de la réunion du conseil de surveillance. L’intersyndicale CGT-UNSA y fera une déclaration « pour informer tout le monde de la situation ».
Pour le moment, pas de mouvement de contestation prévu, mais les syndicats espèrent toujours un recul de la direction de l’hôpital.
ARTICLE dans le journal l'union du 21 Décembre 2018.
La prime de service est attendue chaque année depuis 1967 par les agents hospitaliers comme une sorte de treizième mois. Un pécule partagé de façon proportionnelle selon le poste, la présence et la notation du salarié.
Cette répartition est remise en cause par la direction de l’hôpital Auban-Moët d’Épernay comme cela a été le cas au centre hospitalier universitaire de Reims dont il dépend depuis 2016. « Ils veulent intégrer une modalité de répartition au mérite », s’insurge Chantal Berthélémy, responsable de l’Union syndicale de la CGT. « Tous les salariés sont méritants, ils ne comptent pas leurs heures, ils reviennent sur leurs jours de congé ou de RTT… » Les syndicats voient dans cette modification une méthode pour « diviser le personnel », d’autant plus que ce seraient les plus petits salaires les plus impactés par ce changement. « 50 euros de plus ou de moins c’est important pour eux », peste la responsable CGT. Cette nouvelle répartition pourrait être aussi appliquée à la prime de laboratoire. « Du coup, les techniciens en laboratoire seraient doublement impactés », prévient l’intersyndicale de l’hôpital.
«Tous les salariés sont méritants, ils ne comptent pas leurs heures»
Chantal Berthélémy, CGT
Les représentants syndicaux CGT, UNSA, FO et CFDT se sont opposés à cette nouvelle répartition de la prime de service lors des deux derniers comités techniques d’établissement (7 et 20 décembre) en présence de la direction. « Mais notre avis n’est que consultatif », regrette la cégétiste. L’hôpital peut donc la mettre en place. « Si c’est le cas, des procédures seront lancées devant le tribunal administratif car cette modification est totalement illégale », prévient l’intersyndicale.
L’hôpital d’Épernay n’est pas la seule structure concernée par cette modification, les établissements d’hébergement pour les personnes âgées dépendantes (EHPAD) de Montmirail, d’Avize et d’Aÿ sous le giron du CHU de Reims, sont confrontés à la même problématique. Les syndicats sont aussi montés au créneau contre cette prime au mérite.
Franck Leroy, maire UDI et président du conseil de surveillance de l’hôpital, a été sollicité par mail. Les syndicats espèrent qu’il prendra position ce mercredi soir lors de la réunion du conseil de surveillance. L’intersyndicale CGT-UNSA y fera une déclaration « pour informer tout le monde de la situation ».
Pour le moment, pas de mouvement de contestation prévu, mais les syndicats espèrent toujours un recul de la direction de l’hôpital.
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