lundi 29 janvier 2018

Récapitulatif retraite catégorie active et sédentaire

Fonction publique hospitalière

  • surveillants des services médicaux, sages-femmes,
  • infirmier(e)s et infirmier(e)s spécialisé(e)s qui sont restés en catégorie B,
  • masseurs kinésithérapeutes, infirmier(e)s puéricultrices, manipulateurs radio,
  • aides soignant(e)s, agents des services hospitaliers,
  • assistant(e)s sociales en contact permanent avec les patients,
  • ouvriers dont la fonction principale entraine des risques particuliers ou des fatigues exceptionnelles (charpentier, couvreur, maçon,…).
Pour plus de précisions, il convient de se reporter aux dispositions de l’arrêté du 12 novembre 1969 qui détermine la liste et le classement des emplois en catégorie active, à la circulaire N°2010-05 sur le classement des emplois en catégorie active et aux annexes de l’instruction de la CNRACL sur la correspondance emplois/grades de la catégorie active

Conséquences du classement

Les agents de la fonction publique qui appartiennent à la catégorie active peuvent faire valoir leur droit de partir à la retraite de manière anticipée.

Fonctionnaire de catégorie sédentaire

Les fonctionnaires qui appartiennent à la catégorie sédentaire peuvent partir en retraite à partir de 60 ans s’ils sont nés avant le 1er juillet 1951.
Pour les fonctionnaires nés à partir du 1er juillet 1951, l’âge minimum de départ en retraite dépend de l’année de naissance :
Âge minimum de départ en retraite en fonction de l'année de naissance du fonctionnaire
Naissance du fonctionnaire Âge minimum de départ en retraite Départ possible à partir du :
Entre le 1er juillet et le 31 décembre 1951 60 ans et 4 mois 1er novembre 2011
En 1952 60 ans et 9 mois 1er octobre 2012
En 1953 61 ans et 2 mois 1er mars 2014
En 1954 61 ans et 7 mois 1er août 2015
À partir de 1955 62 ans 1er janvier 2017

Fonctionnaire de catégorie active

Les fonctionnaires qui appartiennent à la catégorie active peuvent partir en retraite à partir de 55 ans s’ils sont nés avant le 1er juillet 1956.
Pour les fonctionnaires nés à partir du 1er juillet 1956, l’âge minimum de départ en retraite dépend de l’année de naissance :
Âge minimum de départ en retraite en fonction de l'année de naissance du fonctionnaire
Naissance du fonctionnaire Âge minimum de départ en retraite Date de départ possible à partir du  :
Entre le 1er juillet et le 31 décembre 1956 55 ans et 4 mois 1er novembre 2011
En 1957 55 ans et 9 mois 1er octobre 2012
En 1958 56 ans et 2 mois 1er mars 2014
En 1959 56 ans et 7 mois 1er août 2015
À partir de 1960 57 ans 1er janvier 2017

Durée minimum de services

Principe

Pour pouvoir bénéficier d'une retraite en qualité de fonctionnaire, il est nécessaire d’avoir travaillé sous le statut de fonctionnaire durant une durée minimum.

Fonctionnaire de catégorie sédentaire

Il est possible de percevoir une pension de retraite de fonctionnaire partielle dès lors qu’il est justifié d’au moins 2 ans de services dans un ou plusieurs emplois de catégorie sédentaire.

Fonctionnaire de catégorie active

Pour percevoir une pension de retraite en tant que fonctionnaire de catégorie active (pour un départ à la retraite entre 55 ans et 57 ans), il est nécessaire de justifier à partir du 1er janvier 2015, d'au moins 17 ans de services dans un ou plusieurs emplois de catégorie active.

Dérogations

Des dispositifs autorisent, dans certaines situations et sous certaines conditions, un départ en retraite anticipé :
  • sans condition d’âge, en cas de retraite pour invalidité,
  • à partir de 55 ans, en cas d’incapacité permanente d'au moins 50%  ou de fonctionnaire reconnu travailleur handicapé,
  • pour une carrière longue,
  • sans condition d’âge, pour le fonctionnaire qui a accompli au moins 15 ans de services dans la fonction publique et qui est parent d'un enfant atteint d'une invalidité égale ou supérieure à 80%,

Lien vers le tableau récapitulatif des conditions de départ à la retraite CNRACL





Voici un lien pour accéder aux informations liées à votre départ à la retraite dans la fonction publique hospitalière. 




https://www.cnracl.retraites.fr/sites/default/files/pdf/fichecltabrecapdatenaissance.pdf

dimanche 28 janvier 2018

Toutes et tous dans l'action le 30 Janvier 2018 à l'EHPAD Jean Collery d'Ay







 Le syndicat CGT des hospitaliers d'Epernay 

vous invite à manifester

 Mardi 30 Janvier 2018 à


10 Heures


 devant l’EHPAD


Jean Collery à Ay

c'est le moment de venir exprimer votre colère !!!!!

lundi 22 janvier 2018

Action dans les EHPAD, le 30 Janvier 2018




 Lutter pour la dignité de nos ainé .e .s, c’est la conserver !
TOUS ENSEMBLE DANS L’ACTION
Le mardi 30 Janvier 2018 !
Les salarié.e.s des EHPAD se sont massivement mobilisé.e.s ces derniers mois ainsi que les résident.e.s, leurs familles, les associations, pour dénoncer les dégradations des conditions de travail et d’accompagnement indignes des personnes âgées. Les soutiens au personnel se sont intensifiés et les pouvoirs publics se sont emparés du sujet au regard de l’urgence que nécessitait la prise en compte de ces problématiques. Les effectifs sont nettement insuffisants et la réforme de tarification se traduit par une baisse drastique de dotations entrainant des réductions de postes.
La Loi de finances de la sécurité sociale (LFSS) 2018 affiche un objectif de baisse de la dépense publique et de réduction des déficits au détriment de notre système de santé et de protection sociale Pour rappel, il n’y a plus de secrétariat d’Etat aux personnes âgées, ce qui pose légitimement la question de la prise en compte de nos ainé-e-s. Par ailleurs, la nouvelle tarification va amputer les budgets des établissements de près de 200 millions d’euros.
Ces derniers mois, la situation dans les EHPAD s’est tendue avec la multiplication de luttes locales. Les personnels en nombre très insuffisant sont épuisés par des cadences infernales, soumis à des phénomènes d’extrême intensification du travail allant malheureusement parfois jusqu’à la perte de sens du travail, l’épuisement absolu et la dégradation directe de la prise en charge de la personne âgée.
f Les résident.e.s doivent être considéré.e.s comme des citoyen.ne.s à qui la collectivité doit assurer des conditions de prise en charge décentes face à la perte d’autonomie. Les agent.e.s ne doivent plus être traité.e.s comme des robots devant assurer des tâches minutées et déshumanisées. Les personnels et les résident.e.s doivent reconquérir leur dignité.
La situation n’a été que trop banalisée. Ce n’est plus possible, ce n’est plus supportable !
_ application d’un(e) agent(e) ou un(e) salarié par résident(e), tel que prévu par la Plan Solidarité Grand Age ;
_ abrogation des dispositions législatives relatives à la réforme de la tarification des EHPAD contenues dans la loi du 28 décembre 2015 ainsi que le retrait des décrets d’application ;
_ arrêt des baisses de dotations induites par la convergence tarifaire et par conséquent maintien de tous les effectifs des EHPAD, y compris les contrats aidés qui doivent être intégrés et sécurisés ;
_ amélioration des rémunérations, des perspectives professionnelles et de carrières, dans le cadre du statut de la Fonction publique hospitalière.
TOUS ENSEMBLE DANS L’ACTION
Le mardi 30 janvier 2018 !
# ça bouge dans les EHPAD 

Nous ne manquerons pas de vous informer de l'action qui se tiendra à Epernay, le 30 Janvier 2018.






























Délaration du Syndicat CGT concernat la troisième répartition de la prime de service au CTE du 07 Décembre 2017





Déclaration au CTE DU 07 Décembre 2017

Concernant la proposition de troisième répartition proposée par la Direction le 22 novembre, nous avons réalisé un sondage dans tous les services de l’établissement, l’analyse de celui-ci est sans appel, la majorité des agents s’oppose à  cette troisième répartition.
En effet, le personnel estime que chacun d’entre eux est indispensable au bon fonctionnement de l’établissement, de par son implication et sa disponibilité.
A l’occasion de ces rencontres, nous avons constaté à quel point les personnels sont en souffrance voir en détresse tous grades et métiers confondus.
Le Syndicat CGT votera contre ce projet de troisième répartition qui n’assure pas un égal traitement et qui impacte de par son financement tous les agents.
Le Syndicat CGT des hospitaliers d’Epernay a engagé une consultation auprès du service juridique de sa confédération,  afin d’éclaircir la validité de ce projet de troisième répartition.  


ARTICLE dans le journal l'union du  21 Décembre 2018.


La prime de service est attendue chaque année depuis 1967 par les agents hospitaliers comme une sorte de treizième mois. Un pécule partagé de façon proportionnelle selon le poste, la présence et la notation du salarié.
Cette répartition est remise en cause par la direction de l’hôpital Auban-Moët d’Épernay comme cela a été le cas au centre hospitalier universitaire de Reims dont il dépend depuis 2016. « Ils veulent intégrer une modalité de répartition au mérite », s’insurge Chantal Berthélémy, responsable de l’Union syndicale de la CGT. « Tous les salariés sont méritants, ils ne comptent pas leurs heures, ils reviennent sur leurs jours de congé ou de RTT… » Les syndicats voient dans cette modification une méthode pour « diviser le personnel », d’autant plus que ce seraient les plus petits salaires les plus impactés par ce changement. « 50 euros de plus ou de moins c’est important pour eux », peste la responsable CGT. Cette nouvelle répartition pourrait être aussi appliquée à la prime de laboratoire. « Du coup, les techniciens en laboratoire seraient doublement impactés », prévient l’intersyndicale de l’hôpital.
«Tous les salariés sont méritants, ils ne comptent pas leurs heures»
Chantal Berthélémy, CGT
Les représentants syndicaux CGT, UNSA, FO et CFDT se sont opposés à cette nouvelle répartition de la prime de service lors des deux derniers comités techniques d’établissement (7 et 20 décembre) en présence de la direction. « Mais notre avis n’est que consultatif », regrette la cégétiste. L’hôpital peut donc la mettre en place. « Si c’est le cas, des procédures seront lancées devant le tribunal administratif   car cette modification est totalement illégale », prévient l’intersyndicale.
L’hôpital d’Épernay n’est pas la seule structure concernée par cette modification, les établissements d’hébergement pour les personnes âgées dépendantes (EHPAD) de Montmirail, d’Avize et d’Aÿ sous le giron du CHU de Reims, sont confrontés à la même problématique. Les syndicats sont aussi montés au créneau contre cette prime au mérite.
Franck Leroy, maire UDI et président du conseil de surveillance de l’hôpital, a été sollicité par mail. Les syndicats espèrent qu’il prendra position ce mercredi soir lors de la réunion du conseil de surveillance. L’intersyndicale CGT-UNSA y fera une déclaration « pour informer tout le monde de la situation ».
Pour le moment, pas de mouvement de contestation prévu, mais les syndicats espèrent toujours un recul de la direction de l’hôpital.
Isabel Da Silva




Cette année vous devrez partager votre prime de service




Le 27 Novembre 2017.                              INFORMATION IMPORTANTE
Cette année vous devrez partager une partie de votre prime de service avec « les plus méritants »
Convoqués par la Direction des ressources humaines le jeudi 17 novembre 2017, les organisations syndicales se sont vues proposer une nouveauté dans l’établissement :
Une nouvelle répartition de la prime de service !
En effet, suite à la revalorisation des grilles indiciaires de 2017, la masse salariale est en augmentation, ce qui a pour conséquence une hausse de la prime de service pour les ayants droits «  contractuels et titulaires ».
Petit rappel (en résumé):
1.      La première répartition, est le montant de la prime théorique versé à chaque agent en fonction de son présentéisme.
2.      La deuxième répartition, est le versement du reliquat calculé sur l’absentéisme.
3.     La Direction souhaite instaurer une troisième répartition, afin de récompenser les agents les plus méritants à leurs yeux. On peut se demander quels seront les critères. Celle-ci serait financée, par une partie de la revalorisation des grilles indiciaires, donc « une ponction » sur votre salaire.

Cette proposition nous sera officiellement présentée par la Direction le jeudi
7 décembre en CTE (Comité Technique d’Établissement) pour approbation.
Aucun chiffre n’est annoncé pour le moment !!

Le Syndicat CGT est contre l’instauration d’une prime au mérite, et de surcroît contre ce mode de financement, considérant que tous les agents sont méritants dans l’établissement.

Êtes-vous d’accord pour partager votre salaire ?

Nous joignons à cette information une pétition, que nous ramasserons
lundi 4 décembre 2017 afin de connaître votre avis.
Syndicat CGT DES HOSPITALIERS D’EPERNAY : 03.26.58.70.46
Blog CGT des hospitaliers d’Epernay